Epouse de diacre
Leur mari est devenu diacre...
La revue "Pèlerin" nous propose quelques témoignages de femmes dont le mari a été appelé au diaconat...
Elles avaient choisi le mariage
Chemin de vie pour l'épouse...
Yvette nous envoie ce texte, trouvé sur le site "diaconat.cef.fr"...
"Je pense, nous dit-elle, que ce texte est très important à lire pour les épouses en cheminement et également à relire pour les épouses des diacres ordonnés. Il est apaisant, il nous ressource et nous fortifie."
Véronique, femme, épouse dont le mari est devenu diacre
Dominique – mon mari – et moi avons toujours vécu en présence de Dieu. Présence plus ou moins forte selon le cours de notre vie. Mais un beau jour, le Seigneur s’est installé dans notre maison de façon permanente. Si certaines personnes ne font qu’y passer, Il n’est pas de celles que l’on peut mettre à la porte.
Au fil des années de discernement et de formation, les craintes, les interrogations, les difficultés ressenties au début disparaissent progressivement (mon rôle, mon identité, le regard des autres, notre couple dans tout ça que va-t-il devenir ? Et l’Eglise, qu’attend-elle de lui, de moi, de nous ?).
C’est avec beaucoup d’émotion que j’ai accompagné mon mari à l’ordination. Le « oui »librement donné ce dimanche 16 octobre 2011 est une reformulation du « oui » de notre mariage. Il m’importait beaucoup qu’au lieu de dire « oui, je l’accepte » à la question de Mgr Centène, j’ai préféré rajouter « Dans la fidélité au sacrement du mariage, oui, je l’accepte ». Dominique est mon époux avant d’être diacre et sa diaconie n’aurait aucun sens s’il n’était plus à l’écoute de sa famille. Après ce « oui », comme pour le jour de notre mariage, où je lui ai passé son anneau au doigt, il était très important que ce soit moi, son épouse, qui l’aide à passer son aube. Un don tant pour Dominique que pour l’Eglise. Tout comme je le souhaite heureux dans notre mariage, je le souhaite heureux dans le service qu’il est appelé à accomplir. Un « oui » à renouveler dans la confiance et la fidélité comme le « oui » de l’Evangile de l’Annonciation. Un autre moment fort lors du baiser fraternel partagé avec les autres diacres du diocèse, moment où j’ai pleinement réalisé que Dominique faisait partie de l’ordre et que je le « donnais » à l’Eglise pour suivre l’appel du Christ. Moment partagé avec les épouses dont les maris sont déjà ordonnés diacres qui elles aussi nous accueillaient en petites sœurs. Quelle belle fraternité !
Je vois ma place d’épouse de diacre comme une place d’accompagnement que j’accomplirais par la prière, par l’écoute et l’attention, en ayant le souci de son emploi du temps pour pouvoir continuer à prendre le temps de nous retrouver, de dialoguer et de nous poser pour mieux vivre l’appel du Seigneur. En continuant à mener mes propres activités (Secours Catholique, ACF, équipe liturgique, étude biblique, sport, commission municipale, mon métier d’assistante maternelle et mes différentes formations professionnelles) pour avoir ma propre identité. Je trouve juste le témoignage d’une épouse « Je suis unique pour Dieu et Il ne m’aime pas par procuration à travers mon mari ! ».
Par ce « oui » donné, nous obtiendrons une richesse supplémentaire, plus de tolérance et de sérénité dans la vie personnelle et plus d’unité, de complicité, de proximité dans le couple ; une sorte d'échanges des compétences qui font franchir des pas. Le diaconat plonge l’Eglise, par l’expérience du diacre marié, au cœur des joies et des difficultés des familles, la rendant ainsi plus proche du monde. "En quelque sorte, les épouses dont le mari est diacre humanisent l’Eglise". Même si le diaconat n’est pas fait pour servir la vie de couple, il vient le plus souvent l’enrichir. L’harmonie que nous vivrons tant sur le rythme conjugal que sur le rythme diaconal avec ceux de la famille, de la profession… contribuera à manifester l’extraordinaire richesse de l’existence chrétienne au service diaconal. Le sacrement de l’ordre que Dominique a reçu, rejaillira sur moi, sur nous, sur notre famille.
Femme de diacre ?
Dossier paru dans la revue "Diaconat Aujourd'hui"
N° 132 - Mars 2008
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Les femmes ne font pas tapisserie
Membre de l'Action Catholique des Femmes, je tiens à vous faire partager une belle expérience que j'ai vécue début octobre :
POUR LES FEMMES DE L'OUEST, L'APOCALYPSE, C'EST L'ESPERANCE
L’Action catholique des femmes de l’Ouest en session régionale à Angers les 6 et 7 octobre 2012 se mobilise pour transmettre une espérance en actes. Venant de 12 départements le temps d’un week-end, les femmes de l’association se retrouvent en session régionale pour découvrir la tenture du Château d’Angers.
Elles approfondiront le lien entre le chef-d’œuvre et le texte biblique étudié cette année afin de traduire leurs réflexions dans des projets d’actions concrètes, conciliant la spiritualité et la solidarité. Cette rencontre est une manière collégiale d’affirmer le sens de leur engagement chrétien, source de confiance et d’espérance, et de contribuer à un monde meilleur.
Le slogan de l’événement :
« sur les chemins d’une Eglise très humaine, les femmes ne font pas « tapisserie » !
Je vous invite, vivement à aller découvrir cette tenture magnifique au Château d'Angers.
Office du tourisme d'Angers
Vidéo documentaire de la tenture de l'Apocalypse
