Union de prière, Jean-Luc
Dernière ligne droite avant la fin du carème avec Charles de Foucauld...
Laisser vous accompagner par cet Ave Maria... d'un clic sur le triangle blanc.
21/04/2016 - Texte proposé par Jean-Luc F. N'hésitez pas a en faire autant proposer vos coups de coeur !
« Voici que je me tiens à la porte et que je frappe. C'est vrai, je me tiens à la porte de ton cœur jour et nuit, même quand tu ne m'écoutes pas, même quand tu doutes que se puisse être moi, c'est moi qui suis là.
J'attends le moindre petit signe de réponse de ta part, le plus léger murmure d'invitation, qui me permettra d'entrer chez toi. Je veux que tu saches que chaque fois que tu m'inviteras, je vais réellement venir, je serai toujours là, sans faute. Silencieux et invisible, je viens mais avec l'infini pouvoir de mon amour. Je viens avec ma miséricorde, avec mon désir de te pardonner, de te guérir, avec tout l'amour que j'ai pour toi. Je viens, assoiffé de te consoler, de te donner ma force, de te relever. Je vais t'apporter ma lumière. Je viens écarter les ténèbres et les doutes de ton cœur. Je viens avec mon pouvoir, capable de te porter toi-même et de porter tous tes fardeaux. Je viens avec ma grâce pour toucher ton cœur et transformer ta vie. Je viens avec ma paix qui va apporter le calme et la sérénité à ton âme. Rien de ta vie n'est sans importance à mes yeux.
Je connais chacun de tes problèmes, de tes besoins, de tes soucis. Oui, je connais tous tes péchés mais je te le redis une fois encore : je t'aime, non pour ce que tu as fait, non pour ce que tu n'as pas fait ; je t'aime pour toi-même, je t'aime tel que tu es. »
Mère Teresa
Extraits de « La JOIE dans la FOI » (Auguste VALENSIN s.j. - Editions Montaigne, 1955, p.227 et 301)
11 Mars 1938
Le Commandement Nouveau
A peine Judas a-t-il quitté la salle du banquet, Jésus parle à ses apôtres, et il leur donne un « commandement nouveau ». C'est son legs, sa volonté testamentaire. Et ce commandement, c'est de s'aimer les uns les autres, comme lui-même les a aimés. C'est à ce signe qu'on les doit reconnaître comme ses disciples. Au moment d'entrer dans sa Passion, Jésus livre à ses apôtres l'enseignement le plus précieux ; l'heure est trop solennelle pour une recommandation quelconque ; et, encore une fois, il insiste sur le devoir de l'amour. L'amour, la bonté. C'est peut-être sous la forme « bonté » que le commandement se présente sous la forme la plus pratique. Je dois être bon, bon éperdument, bon comme Jésus l'était, comme l'est son Père. Il me faut considérer que c'est là la plus impérieuse de mes obligations, et que c'est en vain que je réciterais des prières si je dédaigne ou néglige d'être bon.
Etre bon, c'est pardonner, oublier les mauvais procédés, et c'est faire du bien, faire plaisir aussi. On ne peut être bon, et rester à cheval sur ses droits. Ni être bon et égoïste. [...]
O Père qui êtes essentiellement bon, qui vous appelez « la Bonté », donnez-moi, je vous en supplie au nom de votre Fils Jésus et de sa Mère, de reproduire en moi une image de ce que vous êtes ! J'aimerais que de moi, comme de tel ou tel (...) on dise pour me caractériser que je suis « bon ». Mais je vous demande de me pénétrer tellement de votre bonté que la réaction de bonté ne soit pas chez moi une conduite volontaire, mais quelque chose de spontané, d'instinctif... [...]
Etre l'Apôtre de la Paternité divine
J'ai une belle tâche devant moi : être l'apôtre, l'évangéliste de la paternité divine. Révéler aux chrétiens, qui n'en ont qu'une connaissance verbale, la bonté de Dieu. [...] Que donnerons-nous à l'Amour ? Le respect ? Allons donc ! L'Amour ne peut vouloir qu'être aimé ; et c'est pour être aimé qu'il nous a créés et libres, une créature libre étant seule capable de lui donner cet amour qu'il veut. [...] Et Jésus-Christ ne nous a-t-il pas dit que tous les commandements se ramenaient à un seul, l'amour de Dieu ?
Père, Père, faites-moi comprendre à fond ce que vous êtes, et donnez-moi de savoir le faire comprendre. Donnez-moi aussi de régler ma propre conduite en conséquence : si Dieu est Amour, je dois être Amour. Comme cela va loin !
Journée mondiale du migrant et du réfugié : 17 janvier 2016 - 102e
Seigneur,
Tu es plein de miséricorde pour toute personne,
de toute culture et de toute nation.
Chaque personne est ton enfant bien-aimé.
Dans ta miséricorde
Tu ne vois pas d'abord nos limites, nos difficultés, nos refus.
Mais tu crois en notre capacité d'aimer,
et de nous découvrir frères et sœurs.
Tu crois en notre capacité
de vivre ensemble, dignement,
dans la paix, la justice et la fraternité.
Façonne-nous par ta miséricorde et ta tendresse.
Aide-nous à dépasser nos peurs,
et nos refus de nous ouvrir à l'autre.
Apprends-nous à nous laisser toucher par la vie de nos frères et sœurs.
Ouvre nos cœurs pour aimer.
Ouvre nos mains pour construire des ponts, et non pas des murs.
Ouvre notre intelligence pour inventer le monde de demain :
un monde où chacun trouvera sa place :
un toit, du pain, un travail,
un geste de fraternité à partager,
un mot d'espérance à échanger
en reflet de TOI qui es amour et miséricorde !
L'éternel problème : la machine est-elle au service de l'homme ? Ou est-ce le contraire ?
Prière récitée (parait-il !) chaque matin par les Pères Conciliaires pendant Vatican II...
A l'occasion du 20ème anniversaire de son ordination (1992), le P. Maurice ROGER nous offre cette belle méditation sur l'Eglise ! Il ne manque qu'une musique pour en faire un chant liturgique ! Bon anniversaire Maurice ! Que Dieu t'accorde en plénitude sa grâce, à toi et à tous ceux qui te sont chers.
Voici un site intéressant pour nous aider à prier avec les psaumes. Site proposé par les frères dominicains de Lille. Un rendez-vous à ne pas manquer !
Psaume dans la ville
C'est un texte connu sous différentes variantes...
Des Pas sur le sable - Méditation...
"...elle [l'Eglise] sait les limites de ses forces; elle sait même ses humaines faiblesses et ses propres fautes; elle sait aussi que l'accueil fait à l’Évangile ne dépend, en fin de compte, d'aucun effort apostolique ni d'aucune circonstance favorable d'ordre temporel : la foi est un don de Dieu; et Dieu seul marque dans le monde les lignes et les heures du salut. Mais l'Eglise sait qu'elle est semence, qu'elle est ferment, qu'elle est le sel et la lumière du monde. L'Eglise connait la nouveauté étourdissante de l'ère moderne; mais avec une candide assurance, elle se dresse sur les routes de l'histoire, et elle dit aux hommes : j'ai ce que vous cherchez, ce qui vous manque. Elle ne promet pas le bonheur sur terre, mais elle offre quelque chose -sa lumière, sa grâce- pour pouvoir l'atteindre le mieux possible; et puis elle parle aux hommes de leur destinée transcendante. Ainsi, elle leur parle de vérité, de justice, de liberté, de progrès, de concorde, de paix, de civilisation. Ce sont là des mots dont l'Eglise possède le secret; le Christ le lui a confié."(Paul VI - Ecclesiam suam - 6 Août 1964)
" Ils auront une maison comme toutes les autres maisons, bâtie sur un ordre paisible. Dans cette maison ils auront un foyer plein de tendresse. Ils seront un paysan parmi les paysans, donnant à chaque chose son prix, fort comme les autres, ambitieux d'un demain meilleur.
Etre un ouvrier comme les ouvriers, avec les mêmes jours de travail dans le tintamarre des ateliers et avec les mêmes dimanches.
Rester auprès de ceux qui leur ont donné la vie et mettre autour de soi ceux auxquels on donne le jour.
Vivre une foi que chacun de ceux qu'on est venu sauver puisse vivre; la vivre en pensant à eux, pour qu'ils puissent la vivre à leur tour.
La vivre si bellement, si joyeusement, si sur-naturellement que tous aient envie de la vivre.
Etre missionnaire dans le pays social où l'on est né; s'ensevelir comme le grain de froment dans l'humilité de son terroir providentiel; y mourir à tout ce qui est humain et, en pleine humanité, naître à tout ce qui est volonté de Dieu.
Edifier la Jérusalem céleste dans les rues de Paris, de Lyon ou de Lille, sur les coteaux de l'Yonne, dans les plateaux de l'Eure, sur les péniches des canaux.
Etre là où Dieu les a posés dès l'origine, comme un tout petit grain de semence dont tout un champ pourrait sortir. Et surtout que rien ne les sépare de ce pécheur, de ce païen qu'ils sont venus chercher par leur immobile départ, ce départ qui leur demandait simplement de rester où ils étaient.
Savoir que leur bateau peut être leur maison natale."
(La joie de croire - Madeleine DELBREL - Seuil 1968 - p.153-154)
Père,
Tu nous as réunis pour que nous cherchions ensemble ta volonté.
Donne-nous ton Esprit.
Qu 'il mette en nous le désir de ce qui est vrai.
Qu'il nous tienne dans ta lumière et qu'il nous garde dans la paix.
Et, quand nous aurons vu ce que Tu demandes, qu'Il nous aide à l'accomplir avec joie et d'un même coeur.
Nous te le demandons par Jésus, ton Fils, notre Seigneur.
Amen
Nous vous conseillons d'aller découvrir le peinture monumentale (6x4m) "Le lavement des pieds" de l'église Saint-Tugdual (56) Morbihan.
Cette oeuvre a été réalisée par l'artiste "GYANN MEER" (des son vrai nom Yannick Guillevic)
Bénédiction de la peinture par Monseigneur Raymond Centène (évêque du diocèse de Vannes) en 2006
Vous trouverez sur le site (lien ci-dessous) toutes les informations sur l'oeuvre, le lieu, l'histoire, la visite, le dvd... N.B. (Copie d'image interdite, voir autorisation avec l'artiste)
Site internet sur le lavement des pieds ICI !